Depuis plusieurs années, la consommation et les dépenses énergétiques sont suivies avec attention au sein de la collectivité, que ce soit dans le cadre de la protection de l’environnement ou de celui des économies financières.
Une baisse de la consommation
En 2013, la consommation électrique municipale était de 2,5 millions de kWh. A partir de 2015, la consommation électrique passait sous la barre des 2 millions de kWh, puis en 2021 sous celle du 1,5 million de kWh. L’an dernier, la consommation annuelle atteignait environ 1 million de kWh. Ainsi, en un peu plus de dix ans, la consommation énergétique de la collectivité a été divisée par plus de deux, constatant une évolution mesurable dans les usages et la gestion des équipements municipaux.
Cette diminution progressive résulte de plusieurs actions menées par les services municipaux et les associations, en adoptant ensemble un comportement d’exemplarité, pour optimiser l’usage de l’énergie, notamment à la suite de la hausse des prix observée en 2022. Divers ajustements ont été mis en œuvre afin de réduire les consommations dans l’ensemble des bâtiments municipaux (écoles, Palace, école de musique, etc.) et équipements communaux. Les travaux de rénovation des bâtiments s’inscrivent dans cet ordre d’idée, avec sur le court terme des mesures de sobriété, et sur le long terme la rénovation énergétique.
Parmi ces mesures figure également la réduction de l’éclairage public, instaurée il y a trois ans, avec une extinction nocturne entre 22h et 6h, dans une logique de sobriété énergétique et de maîtrise budgétaire.
Une stabilité des dépenses
Sur le plan budgétaire, la baisse de la consommation a permis de limiter l’impact de la hausse du prix des énergies. En 2013, les dépenses énergétiques s’élevaient à environ 740 000 €. Entre 2014 et 2024, elles se sont maintenues entre 410 000 € et 580 000 € par an, malgré la volatilité du marché. Cette somme reste encore, malgré les efforts de tous, un montant très important pour le budget global, et nous pouvons envisager quel en serait l’impact budgétaire si la consommation en kWh était restée 2,5 fois plus élevée.
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