Voyage dans la Bresse louhannaise d’antan.

Nous vous invitons à plonger dans le passé, grâce à un précieux trésor conservé aux Archives municipales : un album unique de gravures et photogravures datant des décennies 1890 et 1900. Découvrez la vie, les personnes, les paysages et le patrimoine de la ville de Louhans-Châteaurenaud telle qu’elle se dévoilait il y a plus d’un siècle. Un héritage visuel rare qui témoigne de notre histoire locale.

A l’honneur aujourd’hui : le sculpteur Pierre Cordier.

Né en 1853 à Saint Laurent lès-Mâcon, Pierre Cordier déménage à Louhans dans les années 1880. Il devient professeur de dessin lors de la création de l’école de dessin en stéréotomie à Louhans, en 1885.

Sculpteur et statuaire, il sera l’auteur de la statue de la sœur Pernet en 1902, mais aussi de celle sur le portail de l’église Saint-Pierre, ainsi que des tombeaux du poète et écrivain Buchot et de l’instituteur Billy au cimetière de Louhans.

L’homme fut aussi le premier conservateur du musée en 1885, ainsi que le vice-président de l’association des Amis des Arts à sa création en 1911.

Proche de Lucien Guillemaut, maire de Louhans, député et historien, Pierre Cordier voit de nombreux de ses dessins reproduits dans certains de ses ouvrages comme Histoire de la Bresse louhannaise en 1911.

Nous sommes Louhans-Châteaurenaud !

Un nouveau nom officiel à compter du 1^er janvier 2026.

Par décret de l’État, la commune portera officiellement, à partir du 1^er janvier 2026, le nom de Louhans-Châteaurenaud.

Ce choix traduit l’attachement à l’histoire et à l’identité de notre territoire, tout en affirmant l’unité de la commune.

Faut-il faire des démarches ?

Aucune démarche n’est nécessaire pour les habitants.

• Les cartes d’identité, passeports, permis de conduire, cartes grises et autres documents officiels restent valables jusqu’à leur date d’expiration. Le nouveau nom de la commune apparaîtra automatiquement lors du renouvellement.
• Les actes d’état civil (naissance, mariage, décès) déjà établis restent valides sans modification.
• La Poste continuera à reconnaître l’ancienne appellation. L’adresse « Louhans » reste valable, mais il est recommandé d’utiliser progressivement « Louhans-Châteaurenaud ».
• Les organismes publics et privés (banques, assurances, opérateurs, etc.) intégreront le changement dans leurs bases de données sans démarche particulière de votre part.

En résumé, pour les administrés, ce changement est entièrement automatique. Vos droits, vos documents et vos démarches restent inchangés. Vous n’avez rien à faire : la transition sera assurée par la commune et les services de l’État.

L’an passé, une habitante a fait don à la ville d’anciennes cartes postales de la commune. Aujourd’hui, nous vous invitons à découvrir l’une d’entre elles, représentant les Arcades. Pour compléter cette découverte, une photographie récente, prise sous le même angle, accompagne la carte postale.

Pour rappel, notre centre-ville est un exemple unique en France, d’une rue constituée d’une double rangée d’arcades sur 400 mètres de longueur !

Habitée depuis le IX^e siècle, notre Grande rue se construisit peu à peu, elle qui porte dans les vestiges de son habitat, toutes les métamorphoses du temps. A partir du XIII^e siècle, des remparts sont érigés dans la ville de Louhans dans le but de se protéger. Sous l’Ancien Régime, la Grande rue est alors fermée par deux portes.

Peu à peu, ce lieu de vie se transforma en lieu de marchandage avec l’édification de plusieurs maisons d’artisans et de marchands. Les Louhannais circulaient dans la Grande rue et entraient ensuite sous l’arcade des boutiques où ils s’approvisionnaient !

La grande nouveauté du XX^e siècle, ce sont les Arcades qui deviennent un site classé. Plus récemment, à la fin des années 1950, la municipalité adapte la Grande rue pour la sûreté et la commodité du passage. Ainsi, puisque la circulation et le stationnement des automobiles et véhicules à moteur sur les rues et places ont considérablement augmenté, certains jeux pratiqués par les enfants dans les rues et places (jeu de ballon, patinage à roulettes, etc.) présentent des caractères dangereux, un arrêté du maire du 11 janvier 1957, consultable au sein des Archives municipales, nous informe qu’il est maintenant « interdit aux enfants de pratiquer certains jeux dangereux dans les rues, sur les places publiques, sur les trottoirs et sous les Arcades ».